Henri Rousseau dit le " douanier Rousseau"
Fils d'un ferblantier de Laval qui espère bien le voir reprendre
son affaire, Henri Rousseau (1844-1910) est quatre ans clarinettiste
sous les drapeaux, avant de prendre un emploi à l'Octroi de Paris,
ce qui lui vaudra le surnom de Douanier. Il commence à peindre
aux alentours de 1880. L'envoi d'une toile au Salon des indépendants,
alors qu'il est totalement autodidacte, décide de son avenir artistique.
Ayant pris une retraite anticipée en 1889, il donne des cours
de violon, de poésie et d'aquarelle aux gens de son quartier,
dont il brosse des portraits, en prenant leurs mesures avec un
mètre de couturière. Après la Guerre (1894), les paysages (Vue
du parc Montsouris, 1895; la Carrière, 1897) alternent avec les
portraits (Jarry, 1895; Portrait de femme et la Bohémienne endormie,
1897; la Muse inspirant le poète: Apollinaire et Marie Laurencin,
1909) et les scènes de la vie populaire.
Louis Vivin
Depuis son enfance, Louis Vivin (1861-1936) peint des vues de
son village. Inspecteur des Postes en 1881, il verra pendant des
années défiler les paysages qu'il représentera
dans ses œuvres.
Séraphine de Senlis
Après avoir été gardienne de moutons, Séraphine
Louis (1864-1942) devient femme de ménage à Senlis
(Oise), où le hasard la met en présence de W. Uhde,
chez qui elle travaille. Celui-ci, après avoir vu ses œuvres,
l'encourage à persévérer. Pour cette femme
qui n'a jamais appris à peindre, les seules sources d'inspiration
sont les vitraux de la cathédrale.
André Bauchant
Fils de vigneron, lui-même jardinier, André Bauchant
(1873-1958) commence à peindre pendant la Première
Guerre mondiale, qu'il effectue dans les Dardanelles, et dont
il transposera les souvenirs dans ses tableaux ultérieurs.
Nommé au service de télémétrie, sa
facilité à relever les plans lui révèle
son goût pour le dessin.
Camille Bombois
Tour à tour valet de ferme, batelier, terrassier, lutteur
de cirque, Camille Bombois (1883-1970) s'attachera à peindre
les décors et les scènes qu'il a observés
durant sa vie. Fleurs, péniches, lutteurs de foire, leveurs
de poids, clowns et avaleurs de sabres reviennent fréquemment
dans son œuvre.
Les naïfs dans le monde
L'art naïf a donné naissance à de véritables écoles, comme en
Europe centrale et en ex-Yougoslavie. L'«école de Hlébine» rassemble
des «peintres-paysans» croates, parmi lesquels Mirko Virius, Franjo
Mraz et Ivan Generali0, qui s'inspirent directement des traditions
nationales. Un phénomène analogue se développe en Amérique du
Sud, aux Antilles et, surtout, à Haïti, où la peinture assure
le lien avec la nature et les coutumes ancestrales, comme le culte
vaudou dans le cas d'Haïti. Aux États-Unis, les naïfs pratiquent
un art qui remonte aux primitifs des XVIIIe et XIXe siècles, qui
étaient souvent de simples artisans demeurés anonymes, tels des
peintres d'enseignes. Scènes de l'existence quotidienne des fermiers,
paysages, animaux, natures mortes et portraits constituent l'essentiel
des sujets traités.
Données encyclopédiques, copyright © 2001
Hachette Multimédia
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Laurent
Emile MICHEL est né le 27 octobre 1922 dans un petit village
des Bouches du Rhône. Il s’adonne à la peinture
en autodidacte depuis 1955. Artiste peintre naïf authentique,
il nous restitue un univers idyllique avec amour et fraîcheur.
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Pendant
la seconde guerre mondiale, il est arrêté par la police
de Vichy, torturé et envoyé dans un camp d’internement
puis dans un camp de travail nazis.
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Laurent Emile MICHEL, artiste peintre naïf
authentique, est l’un des gardiens de notre mémoire.
Il nous restitue avec candeur tout un mode de vie disparu à
jamais.
Le regretté Anatole Jakovsky disait que les artistes naïfs
: « cherchent à sauver ce qui n’est pas encore
impossible de sauver. »
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