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Fin du XIXème début du
XXème siècle.
Le "douanier " Henri Rousseau, Louis Vivin, Camille
Bombois, Louis Séraphin et André Bauchant exposent
et proposent leurs travaux au marché des Arts installé
sur les hauteurs de Montmartre à Paris sous l'église
du Sacré coeur.
Les amateurs de cet aspect nouveau de l'art figuratif les nomment
:
1910 - Décès à Paris d'
henri rousseau.
1918 - Wilhelm Uhde*, critique d' Art et ami
de Rousseau emploie le terme:
" Peintres du Sacré
Coeur" |
1929 - Dans la "Nouvelle revue française"
André Lhote emploie le terme:
"Art Populaire"
Ce terme survivra jusqu'à la seconde guerre mondiale avec
les variantes suivantes:
"Maîtres populaires de la réalité"
Jean Cassou*
" Maîtres de la peinture populaire". maximilien
Gauthier*
"Artist of the people". Holger Cahill*
(New-york)
1931 - Pour la premier fois
est employé le terme:
" Naïf "
1935 - Les travaux d'artistes autodidactes issus
du monde rural arrivent dans les grands centres urbains des Etats
unis(principalement à New-york où Holger Cahill*est
l'instigateur du "Museum of modern Art).Apparait pour la
première fois aux USA le terme:
"ART PRIMITIF MODERNE"
1951- " NAÏF " est adopté
en l'absence d'un vocabulaire mieux approprié.
1982- Le critique d'art parisien, Anatole Jakovsky*,
dénommé le "Pape" de la peinture naïve,
fonde le musée International d'Art Naïf de nice.
1985- Historien et critique de l'art, le prof
Oto Bihalji-Merin éditeur de l'encyclopédie mondiale
de l'art naïf, suggère le terme:
"PRIMITIFS DU XXème SIECLE"
Ce terme est parfois utilisé de nos jours.Termes
utilisés parfois pour définir les peintres naïfs:
"Peintres du Dimanche"
"Peintres autodidactes"
"Imagiers et artisans du rêve"
"Peintres d'instinct"
L'art naïf a donné naissance à
de véritables écoles, comme en Europe centrale et
en ex-Yougoslavie. L'«école de Hlébine»
rassemble des «peintres-paysans» croates, parmi lesquels
Mirko Virius, Franjo Mraz et Ivan Generali0, qui s'inspirent directement
des traditions nationales. Un phénomène analogue
se développe en Amérique du Sud, aux Antilles et,
surtout, à Haïti, où la peinture assure le
lien avec la nature et les coutumes ancestrales, comme le culte
vaudou dans le cas d'Haïti. Aux États-Unis, les naïfs
pratiquent un art qui remonte aux primitifs des XVIIIe et XIXe
siècles, qui étaient souvent de simples artisans
demeurés anonymes, tels des peintres d'enseignes. Scènes
de l'existence quotidienne des fermiers, paysages, animaux, natures
mortes et portraits constituent l'essentiel des sujets traités.
Données encyclopédiques, copyright ©
2001 Hachette Multimédia
ARGENTINE : Ungar
BELGIQUE : Droeven (sculptures), Van der Elst
BRESIL : Anna Maria Diaz, Orvieto, Saboia
BULGARIE : Osseny, Stoeva
CANADA : Jost
CROATIE : Seles
FRANCE : Abigaïl, Cipriano, Faure-Terrieu, Foune, Gerald,
Ghiglion Green, Jahan, Lecourt, Pradat, Ramos, Remy, R.Thomas,
J. Thomas, Sourmail-Robert, Terver-Noël, Veher, Villeneuve
HAÏTI : de nombreux peintres
ITALIE : Antola, Maiolo, Novi, Pillitu, Rotunno
SERBIE : Dragan, Markovic
TURQUIE :Gokcebag, Olchen
ex-Yougoslavie: Dragutin ANCIC, Antun BAHUNEK, Boris BAHUNEK,
Branko BAHUNEK etc...
Source:Galerie
Naïfs du monde entier
Superbe site à voir absolument.
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 Laurent
Emile MICHEL est né le 27 octobre 1922 dans un petit village
des Bouches du Rhône. Il s’adonne à la peinture
en autodidacte depuis 1955. Artiste peintre naïf authentique,
il nous restitue un univers idyllique avec amour et fraîcheur.
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 Pendant
la seconde guerre mondiale, il est arrêté par la
police de Vichy, torturé et envoyé dans un camp
d’internement puis dans un camp de travail nazis.
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Laurent Emile MICHEL, artiste peintre naïf
authentique, est l’un des gardiens de notre mémoire.
Il nous restitue avec candeur tout un mode de vie disparu à
jamais.
Le regretté Anatole Jakovsky disait que les artistes naïfs
: « cherchent à sauver ce qui n’est pas encore
impossible de sauver. »
Lire la suite...
OUVRAGES à lire:
*Uhde (Wilhelm), Henri Rousseau,
Paris, Figuières, 1911 id, Bedin. Rudolf Kammerer, 1923,
Cinq peintres primitifs, Paris, Philippe Baudry, l949.
*Jakovsky (Anatole), La peinture naïve, Paris, Jacques Damase
1949.
*Cassou (Jean), Les Impressionnistes et leur
époque, Paris, Le Cercle d'Art, 1953.
Jakovsky (Anatole), Les peintres naïfs, Paris, La Bibliothèque
des Arts, 1956.
Bihalji-Mérin (Oto), Les peintres naïves, Cologne,
Delpire Du Mont Schauberg, 1963.
*Gauthier (Maximilien), Jean Eve, Genève,
Pierre Cailler, 1971.
Panofsky (Erwin), La perspective comme forme symbolique, Paris,
Les Ed. de Minuit, 1975.
Jakovsky (Anatole), Lexique universel des peintres naïves,
Bâle, Basilius Presse, 1976.
Bazin (Germain), L'univers impressionniste, Paris, Aimery Somogy,
1982.
Dictionnaire des courants picturaux, tendances, mouvements, écoles,
genres, coll. Essentiels, Paris, Larousse, 1990.
L'Inpressionnisme et la peinture de plein air, 1860-1914, coll.
Essentiels, Paris, Larousse, 1992.
Histoire de l'art, l'épanouissement de l'art moderne du
baroque à nos jours, coll. Préférences, Paris,
Larousse, 1992.
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